Exposition, spectacle, bonne table et tendre moment en famille : voici quatre idées d’activités à faire ce week-end dans la capitale.
Disneyland a toujours su tenir sa promesse de distribuer de la magie sans modération. Son nouveau spectacle nocturne ne fait pas exception. Après avoir fait le plein de souvenirs entre ami·es ou en famille, la tradition veut que petits et grands (enfants) achèvent la journée comme il se doit en se retrouvant devant le Château de la Belle au Bois Dormant. Depuis le 10 janvier, à la nuit tombée, un nouveau show nocturne a fait son apparition. Baptisé Tales of Magic, il est le digne successeur de Disney Dreams et Disney Illuminations. À la pointe de la technologie, mêlant de merveilleuses projections sur le célèbre édifice, des drones, des lasers, des jeux de son et d’eau, le spectacle inclut cette fois une nouveauté (et non des moindre) : un mapping XXL sur Main Street. Ainsi, que vous vous trouviez au pied du château, sur Plaza Garden ou à l’angle de la boutique Emporium… chaque visiteur vit une expérience immersive et féérique à souhait, plongé dans l’univers enchanteur de nos Disney préférés. Émotions garanties !
Disneyland Paris, boulevard du Parc, 77700 Coupvray. Plus d’informations ici.
Ce week-end, plongez en totale immersion dans l’épicerie japonaise la plus tentatrice de Paris : Irasshai. Sauces, miso sous toutes ses formes, mochis, graines en vrac, condiments, ramen, snacks improbables ou bouillons dashi, tous sont directement importés du Japon. La sélection s’étend jusque dans la vente de vaisselle locale, des ustensiles aux kits de préparation, de matcha ou même d'onigiri. Dans ce « temple » culinaire, entre le Coffee shop qui se cache derrière l’épicerie et le restaurant gastronomique au sous-sol, se trouve SHOKUDO, une cantine familiale, comme amicale. On y commande un plateau Teishoku, sur lequel vous aurez un menu Japonais complet : un bol de riz blanc nature comme on l’aime, une soupe miso plus que réconfortante, des pickles de légumes, une petite salade de mizuna et un oeuf mollet mariné surprenant. Pour accompagner ces petits mets, on choisit entre un saumon grillé au miso, un bol de poulet frit mariné avec une sauce karaage et mayonnaise, ou une aubergine laquée au miso. Les portions sont idéales pour un déjeuner complet et léger, de quoi s’offrir un petit plaisir ensuite, comme un chiffon cake ! Pour du sur-mesure, composez votre plateau. Vous aurez le choix entre des produits de la mer, de la terre, ou des végétaux. Soupes, bouillons, croquettes de pomme de terre, nouilles, edamame, sashimi, oeuf mollet, riz, pickles et bien d’autres encore. Pour un plat (à partir de 12€), choisissez entre 3 déclinaisons de curry japonais, un donburi froid, ou chaud. Dans une ambiance où l’on se pose sur le pouce, l’atmosphère est digne d’un dimanche de repos. On y passe un agréable moment puis repart si inspiré, que l’on s’arrête à l’épicerie et prend de quoi reproduire nous-mêmes ce que l’on vient de déjeuner.
Irasshai, 40 rue du Louvre Paris 1er. Ouvert tous les jours de 11h30 à 15h, et de 18h à 22h / Épicerie ouverte tous les jours de 10h à 22h. Plus d’informations ici.
À 43 ans, Guillaume Bresson est l'une des figures de proue de la peinture figurative française. D'abord repéré en 2010 au Palais de Tokyo lors de la fameuse exposition « Dynasty », qui dévoilait la jeune garde de la scène artistique hexagonale, ce virtuose du pinceau s'est fait un nom grâce à ses grandes toiles, scènes de violence traitées à la manière de la peinture classique. Quelque part entre Poussin et l'hyperréalisme. Ses bagarres et ses affrontements urbains sur fond de terrains vagues, de parkings et de supermarchés se déploient aujourd'hui en majesté dans les salles d'Afrique du château de Versailles. Dans les décors XIXe d'Horace Vernet, héroïsant les conquêtes coloniales de Louis-Philippe, les personnages de Bresson bataillent, s'élancent, chutent dans des mises en scène chorégraphiées, sublimées par des clairs-obscurs caravagesques. Un face-à-face de choc.
« Guillaume Bresson – Versailles » au Château de Versailles (78). Du 21 janvier au 25 mai 2025. Plus d’informations ici.
Au diable les étiquettes. Les Singulier.es, festival joyeusement indiscipliné, revient au Centquatre, à Paris, pour une neuvième édition, conjuguant pendant un mois théâtre et danse, musique et vidéo. Impossible de citer tous les spectacles, mais plusieurs coups de cœur déjà. Dans le puissant monologue « Perdre son sac », signé Pascal Rambert, la comédienne Lola Giouse vide le sien pour dire sa colère, son chagrin, la perte de son amour. Issam Rachyq-Ahrad livre un vibrant hommage à sa mère dans « Ma république et moi », découvert cet été à Avignon. Dans « Privé S.V.P. », Clotilde Hesme incarne l'autrice-compositrice Maud Lübeck et ravive le souvenir d'un amour adolescent disparu trop tôt. Enfin, Bertrand Bossard nous offre « Plusieurs », réjouissant pas de deux avec son cheval Akira, compagnon de scène depuis douze ans déjà. En selle !
« Les Singulier·es 2025 » au Centquatre, Paris-19e. Jusqu'au 15 février 2025. Plus d’informations ici.